Don de corps

Donner son corps à la science est un magnifique geste altruiste. Ce don permettra non seulement à la recherche de continuer à faire des progrès, mais il contribuera aussi à aider nos futurs médecins à étudier et comprendre le corps humain. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un don gratuit.

Pour faire don de son corps, la personne doit exprimer cette volonté dans un document manuscrit, daté et signé et ce, de manière claire et sans équivoque. Ce document doit être adressé en deux exemplaires, dont un qu’elle veillera à garder pour elle, et l’autre qu’elle enverra à l’Université de son choix (ULB – UCL – Ulg – UMH – UNamur).

En tant que service funéraire, nous vous remettons un devis pour les démarches administratives liées à votre décès et au transfert de votre corps vers l’université, mais également un devis pour l’inhumation ou l’incinération qui aura lieu une fois que l’université aura terminé ses recherches et travaux (les laboratoires d’anatomies ne gardent pas les défunts pour toujours). Certaines universités prennent en charge la totalité de ces frais funéraires sous certaines conditions, par exemple si vous la choisissez comme légataire.

Est-ce qu’une incinération est possible après un don de corps ?

La crémation est autorisée, bien évidemment après la fin des travaux. Tant l’inhumation (enterrement) que l’incinération avec remise des cendres ou dispersion sont possibles.

Dans quel cas un don de corps est refusé ?

Il arrive qu’un don de corps soit refusé, même si vous aviez bien rempli toutes les démarches nécessaires de votre vivant et que tout était en ordre sur le plan administratif. L’université pourra en effet refuser le don post mortem dans certains cas, quand le traitement de conservation ne peut pas être réalisé dans les conditions ad hoc :

• Si 48 ou 52 heures se sont écoulées depuis le décès (cette limite varie selon l’université). Il est question ici de personnes dont la mort est découverte de façon tardive.
• Si les circonstances du décès ne permettent pas le traitement conservateur du corps (par exemple lors d’un suicide ou d’un accident entraînant d’importantes dégradations corporelles)
• Quand le corps a fait l’objet d’une autopsie
• Lorsque le décès est survenu à l’étranger
• Si la personne défunte était atteinte de maladies contagieuses ou infectieuses

Nous avons une ligne téléphonique dédiée aux questions sur les dons de corps en Belgique : 02 486 76 74