La Toussaint et la fête des morts approchent. C’est un moment traditionnellement réservé au souvenir, à la commémoration. Chez A&G Funeral, en tant qu’entreprise de pompes funèbres, nous nous sommes penchés sur cette pratique ancestrale en pleine évolution.
Pour commémorer nos proches disparus, la tradition connue de tous en Belgique est celle d’aller fleurir les tombes et, pour certains, de faire le tour des cimetières en famille. La plupart du temps cela est réalisé le 1er novembre, jour férié, à la place du 2. Si cette habitude est toujours présente, les commémorations prennent aujourd’hui d’autres visages.
En effet, la crémation ayant pris un certain essor, tout le monde ne dispose pas d’un lieu dédié dans un cimetière. Les cendres de nos proches ont des destinations multiples :
Certains proches du défunt, parfois plus éloignés de la famille, ne savent pas où l’urne se trouve ni où les cendres ont été dispersées. Elles ne peuvent ainsi pas se rendre dans un lieu spécifiquement dédié au défunt.
Ensuite, certaines personnes choisissent une sépulture gratuite pendant 5 ans. Celle-ci n’est pas renouvelée par la commune et la famille perd alors son lieu de recueillement…
En 2024, le rapport que nous entretenons avec nos proches disparus est donc bien différent de celui qu’avaient nos ancêtres !
Le saviez-vous ? 65.84 % de nos cérémonies sont suivies ou précédées d’une crémation.
A&G Funeral – 2023
La question mérite d’être posée et certains pourraient en être convaincus. Si nos cimetières semblent désertés, cela voudrait-il dire que les Belges n’honorent plus leurs défunts, se détournent de la fête des morts ?
Chez A&G Funeral nous aimons poser la question lors de nos entretiens funéraires. Les réponses que nous recevons sont très variées et témoignent d’une grande richesse rituelle et culturelle. Cela nous a poussés à vous partager les belles pratiques de commémoration qui nous ont été confiées.
« Je vais planter des chrysanthèmes et j’en profite pour nettoyer la tombe: j’arrache les mauvaises herbes, je retire les feuilles mortes, je regarde si le lettrage est en ordre. J’en prends soin et cela me fait du bien.«
« Je regarde l’érable du japon que j’ai planté au moment de son décès. En novembre, les feuilles sont rouges comme l’amour qu’il avait pour nous. Lors des funérailles nous avions planté cet arbre car il adorait le Canada et l’Asie. A la Toussaint les feuilles rouges tombent, c’est poétique et je pense à lui. Pas besoin d’une urne à la maison ou d’une tombe, ce coin de jardin est son lieu de mémoire pour moi. »
« Je mets le disque « Chambre avec vue » de Henri Salvador dans mes oreilles. C’est un moment juste pour moi, pour penser à mon papa qui aimait remplir le salon de cette musique. Je me revois petit, dans le canapé, et lui qui fredonnait les yeux fermés, et puis j’entends sa voix qui me disait « ça c’est de la bonne musique ! »«
« Je me prépare un thé au jasmin et je grignote des orangettes, comme je le faisais avec ma mamy.«
« Cet automne j’ai réalisé un treck en commémoration de mon épouse partie prématurément. J’avais besoin d’être en action et de partager cette marche avec mes proches. »
Pour nous, c’est sûr, la commémoration reste bien ancrée dans le quotidien des familles !
Et vous, qu’avez-vous prévu de faire pour honorer vos proches disparus ?
Le vrai tombeau des morts, c’est le coeur des vivants.
Jean Cocteau